The Albany Gazette - La Bourse de Paris stable, patiente avant Jerome Powell

L'indice vedette CAC 40 avançait de 1,34 point à 7.215,80 points peu vers 09H20 et après avoir ouvert en légère baisse. Jeudi, il avait reculé de 0,44%.

Sur la semaine, marquée par une nette détente des taux d'intérêt et par la confirmation de la faiblesse de l'activité économique en août, il progresse de 0,77%.

Les investisseurs attendent désormais la prise de parole des banquiers centraux dans leur réunion annuelle à Jackson Hole (Etats-Unis). Jerome Powell, de la Réserve fédérale américaine (Fed) prendra la parole un peu près 16 heures.

En pratique, la rencontre doit s'intéresser aux "changements structurels dans l'économie mondiale", selon son thème affiché, mais pour les experts, toute indication sur l'évolution de la politique monétaire sera particulièrement scrutée.

"Le message sur la dépendance à l'égard des données lors de la dernière réunion du comité de politique monétaire était clair, et il est trop tôt pour abandonner cette approche", selon les analystes de la Deutsche Bank.

Pour eux, "il sera intéressant de voir si nous obtenons davantage d'informations sur les opinions de Powell en matière d'inflation, et s'il s'en tient à l'idée que le retour de l'inflation à son niveau cible nécessitera une faiblesse économique, notamment par le biais d'un taux de chômage plus élevé."

Depuis mars 2022, l'institution a augmenté onze fois ses taux, pour les faire passer d'un niveau proche de zéro à une fourchette comprise entre 5,25% et 5,50%.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt français à 10 ans évoluait autour 3,06%, contre 3,03% la veille, encore loin de ses niveaux de début de semaine, au-dessus de 3,20%.

Bonne pub pour JCDecaux

Le géant français de l'affichage publicitaire JCDecaux montait de 3,50% à 16,86 euros après l'amélioration de la recommandation des analystes de Deutsche Bank sur le titre, passant de "conserver" à "acheter".

"L'occasion d'acheter JCDecaux, un nom de grande qualité dans le secteur des médias, se présente lorsque les préoccupations cycliques s'intensifient. Nous pensons que c'est le cas actuellement" expliquent-ils, en mentionnant aussi les revenus supplémentaires qui pourraient provenir des Jeux Olympiques à Paris en 2024.

Sur l'année, le titre recule de 4,75%.

(K.Lüdke--BBZ)