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La Bourse de Paris satisfaite de la décélération de l'inflation aux Etats-Unis / Photo: ERIC PIERMONT - AFP/Archives
La Bourse de Paris satisfaite de la décélération de l'inflation aux Etats-Unis
La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,56% mardi, au plus haut depuis la fin mai grâce au ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis, qui ouvre la porte au maintien des taux de la banque centrale américaine (Fed).
Après une hausse de 0,52% lundi, l'indice vedette CAC 40 a gagné 40,45 points mardi, terminant à 7.290,80 points. C'est son plus haut niveau de clôture depuis le 29 mai.
La cote parisienne a démarré fort, dépassant les 7.300 points en début de séance, avant de revenir vers l'équilibre en milieu de journée. La publication des chiffres de l'inflation américaine en mai a redonné un nouveau souffle à l'indice.
Avec une inflation à 4,0% en mai sur un an, contre 4,9% en avril, les chiffres de l'inflation américaine "collent aux attentes, dans tous les compartiments", a souligné Valérie Rizk, économiste d'Hugau Gestion.
Ainsi, "la banque centrale américaine a un argument de plus en faveur d'une pause" dans la hausse de ses taux directeurs à l'issue de sa réunion de politique monétaire, commencée mardi et qui se terminera après la clôture parisienne mercredi, complète l'économiste.
En fonction des données économiques à venir, une nouvelle hausse lors de la réunion de juillet est toutefois possible, selon Mme Rizk, et l'institution devrait attendre 2024 pour commencer à baisser ses taux, passés de juste au-dessus de 0% en mars 2022 à désormais 5%.
Sur le marché obligataire, les taux d'emprunt des États à échéance dix ans ont peu réagi. Pour la France, il s'établit autour de 2,94%, contre 2,91% lundi.
Outre la réunion de la Fed, la Banque centrale européenne (BCE) jeudi et la banque centrale du Japon vendredi sont également dans le viseur des investisseurs.
Avant l'ouverture de la séance parisienne, la banque centrale chinoise a de son côté réduit, à la surprise des analystes, son taux d'intérêt directeur à court terme. Une mesure pour soutenir l'activité de la deuxième économie mondiale dans un contexte d'essoufflement de la reprise post-Covid.
De la réalité virtuelle pour Ubisoft
L'éditeur de jeux vidéo français Ubisoft (-1,24% à 26,19 euros) a annoncé lundi qu'une version en réalité virtuelle d'"Assassin's Creed", l'une des séries les plus populaires de son catalogue depuis son lancement en 2007, sera disponible d'ici à la fin de l'année.
(T.Burkhard--BBZ)
